Naissance : 14 mai 1981
Enfance : sans histoire, elle est passionnée par les études.
Etudes (récompenses, diplômes) : baccalauréat littéraire, école d’art, atelier de G. R.
Emplois divers : domaines d’activité, rencontres, expérience acquise
Activités personnelles : hobbies, activités de détente
Parcours artistique : méthode, techniques, expositions
Concernant la théorie de Max à propos des croûtes, Sophie n’est pas convaincue. Elle dit que cela permet d’évacuer le libre-arbitre avec facilité. Pour autant, l’idée d’un esprit léger la séduit suffisamment pour qu’elle ne réfute pas d’emblée le raisonnement de Max. Par ailleurs, cela ne l’empêche pas de dormir.
Un soir que le sommeil se refusait à elle, Sophie profita de la situation pour veiller et accomplir une activité. Jamais en temps normal elle n’aurait fait ça.
Indépendamment, notons que Sophie LIEU a fumé son premier joint avec du tabac brun (Gauloise pour être précis) et qu’elle en a gardé une préférence pour ce type de tabac. Ainsi, elle est restée fidèle à la marque au casque jusqu’à la disparition de celle-ci en 2004. Depuis, elle a arrêté de fumer et consomme son shit en infusions ou en spacecakes.
Un jour, alors qu’elle était dans la voiture familiale et racontait sa journée à ses parents, elle s’est souvenue d’un mot appris le matin même. Elle avait trouvé ça épatant et elle l’employa dans son soliloque :
-
Un enfant a été pris EN FLAGRANT DÉLIT de vol dans le bureau du directeur !"
Elle s’attendait à ce que ses parents soient surpris par un vocabulaire aussi élaboré. Au lieu de quoi ils s’écrièrent que les enfants étaient de plus en plus mal élevés, qu’ils étaient tous des gibiers de potence, ce genre de choses. Sophie fut très déçue et triste. Ses parents étaient deux vieux cons.
Jusqu’ici Sophie LIEU a toujours refusé d’écrire son autobiographie. On ignore pourquoi.
En 1995, elle a été élue déléguée de classe pour la première fois de sa courte existence. Sa campagne électorale s’est exclusivement focalisée sur la construction d’un monument dans son collège en l’honneur de Kurt Cobain, mort un an auparavant. Il n’est pas certain qu’elle ait convaincu les élèves de sa classe. Aussi bien aurait-elle pu proposer davantage de frites à la cantine. Toujours est-il que son établissement a failli être le seul en France à disposer d’un monument à la mémoire du guitariste grunge. Exposée à la direction, l’idée se heurta à un refus poli. Mais ferme.
Elle venait d’entamer un programme élaboré de diététique alimentaire quand le confinement a été décidé. Le programme pour manger sainement et se forger un corps de rêve se changea en orgie de chocolat et de crèmes glacées.